Article en ligne le 24 janvier 2012, sur discordance.fr auteur: Caroline Boudehen.
(original en français) "Jusqu’au 25 février 2012, la Galerie Duboys prolonge une exposition exceptionnelle de Thierry Diers, et propose quatre séries de ses dessins jamais montrées jusqu’alors : Hommage à Louise Bourgeois, Design impossible, Palais du Prince Sultan à Taïf, Œuvres sur verre. Peintre avant tout, Thierry Diers est également architecte, et c’est autour de la notion de dessein qu’il décide, cette fois, de se montrer et se réfléchir [...]"
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Dessein, Dessin, dess(e)in. Trait d’un crayon, trait d’union entre les pratiques, trait de caractère. Il va s’agir de se repenser, se dévoiler dans un regroupement autour du trait.
« Construction », « reconstruction » « face au miroir » «interrogation »
Les titres des œuvres sont une invitation à la réflexion, à la quête d’un dessein par le dessin, le « Là où l’on veut en venir ». Le dessin est par définition un des premiers moyens d’expression de l’humanité. Le dessin est base, outil et résultat. Il est à l’œuvre, et l’œuvre elle-même. Il est donc autant le lieu de la recherche et du dévoilement que de la mise à nu elle même.
« Interrogation »
Les œuvres présentées dans ce cadre (Le titre de l’exposition est bien Dess(e)in) se découvrent comme l’atelier même de l’artiste…
« En recherche »
Les dessins de Thierry Diers fonctionnent comme des terrains de pensées et d ‘expériences avec les matériaux, tantôt de l’huile mêlée a des crayons de couleurs, de l’encre, du pastel, de la sanguine, des collages, …des grands formats, des petits, des supports différents – verre, carton, papier …des œuvres physiques, où l’on sent bien la force et la nécessité d’aboutir.
« Vers la lumière »
Architecture de la pensée, et pensée de l’architecture, d’un bâtiment, d’une peinture, d’une musique… Le dessin contient l’idée d’inverse, l’idée qu’il est un tout.
« Au-delà »
Il engage donc un système de représentation et de correspondances, le choix d’un système de représentation, puisque l’artiste en réalisant un dessin interprète et synthétise trois dimensions en deux : il va donc réunir en son sein des doutes et des incompatibilités, traduits dans la matière, l’enlèvement de matière, les traces, et les absences de traces.
« Effervescence »
Rondeurs et verticalité se déclinent à travers chaque œuvre de Thierry Diers. Pétries, peintes, finies ou non, ces formes s’emboîtent, se rejettent, se regardent, s’ignorent…