Thierry Diers- Le son que j'ai vu

Thierry Diers- Le son que j'ai vu

Le vendredi 12 et le samedi 13 janvier de 14h30 à 19h Espace des Coutures Saint Gervais 6, rue des Coutures Saint Gervais, Paris 3°
12 janvier - 15 janvier 2018

*Le jeudi 11 janvier à 20h,  concert d’ATHENABENE TRIDEM

 Bénédicte MARCHAND : chant, François POGNON : piano et Bernard COCHIN : contrebasse

Réservation:  athenabene.tridem@gmail.com

Ou 06.64.51.53.14



Toiles et dessins réalisés en 2004, à l'occasion du festival "Jazz In Marciac" 

Je m’étais mis à l’écoute d’un univers sur lequel je posais un regard à la recherche d’un son, d’un instant et de son inachèvement.



Le son que j’ai vu était le titre de mon exposition au festival de Marciac 2004,

Je m’étais mis à l’écoute d’un univers sur lequel je posais un regard à la recherche d’un son, d’un instant et de son inachèvement. Je voulais parvenir à prolonger le moment où l’artiste de jazz s’abandonne en osmose avec le public, moment d’intimité que la peinture peut envelopper.

Aujourd’hui et à l’occasion d’un concert je propose quelques toiles et dessins du printemps 2004, des travaux jamais présentés. Ils retracent mon cheminement pour préparer l’exposition, le lent abandon de la reproduction d’un événement pour rendre visible l’épaisseur des sons, du temps.  Le retour à une non figuration. td



 

 



Jazz et peinture, deux mondes, deux formes d’art, deux sens éveillés, et pourtant un seul et même fond, une seule et même quête, la perpétuelle recherche du « son juste, du moment unique, de l’instant parfait... »

Jazz et peinture vivent, évoluent, ils sont mouvants.  L’un, sur scène, se situe loin de la simple interprétation. L’autre, à l’abri des regards, ne se limite pas à la pâle copie du réel. Tous deux existent en dehors des modes, des codes, des époques. Intemporels, ils sont libres. Pas de bonnes ou mauvaises réponses, que des tentatives... Pas de certitudes, mais la nécessité de créer pour ne pas reproduire, par goût de l’inattendu, pour l’émotion toujours à venir...

Thierry Diers témoigne de la puissance et de la magie du jazz, insistant sur l’intensité du lien musicien-instrument, et sur « l’osmose géniale » entre esprit, mains et son. Il nous fait pénétrer la sphère intime du jazzman qui n’est pas sans rappeler celle du peintre face à sa toile, alternant entre excitation et souffrance, construction et destruction, lutte physique entre peur du vide et angoisse du « trop plein ». 

Ainsi, lorsque Thierry Diers peint un jazzman, c’est peut-être une part de lui-même qu’il nous révèle, c’est sans doute un peu de lui dont il nous parle, sans le savoir, sans se l’avouer...

Camille D 

Marciac, Juillet 2004

 

 


Camille D- Marciac 2004