Exposition de groupe

Exposition de groupe

Joël Brisse, Juliette Dominati, Bernard Gaube, Florent Girard, Nathalie Hugues, Franck Longelin, Noëlle Koning, Keita Mori,
27 avril - 14 mai 2016



Joël BRISSE (1953) - Peintre, écrivain et acteur, vit et travaille à Paris.

Peintre, Joël Brisse prolonge dans son oeuvre l’identité d’une peinture française et relie les maîtres du musée d’Orsay aux explorations contemporaines du Palais de Tokyo. C’est un homme affable, inscrit dans notre époque, animé par la curiosité et l’écoute. Attitudes qui l’ont amené à développer ses dons pour l’écriture, les scénarii et le cinéma.

 

Juliette DOMINATI (1990) - Peintre, photographe, vidéaste, scénariste, vit et travaille à Paris.

 

Les pièces de l'ensemble "Waiting for light" changent de place, s'encastrent différemment les unes aux autres, dans un mouvement ludique et ouvert.
Les formes se superposent, chacune effacée, grattée, puis recouverte et à nouveau effacée. On peut s'approcher et isoler une pièce, un détail, puis reculer, du fragment au tout.

 

 

Bernard GAUBE (1952) - Peintre Belge, vit et travaille à Bruxelles.

Bernard Gaube est un peintre atypique. Son oeuvre ne ressemble à aucune autre, elle n’appartient à aucune tendance, à aucun courant particulier, elle est essentiellement un questionnement recurrent sur la peinture que l’on pourrait qualifier de post-moderne dans la mesure où elle englobe une grande part des avancées picturales opérées le siècle dernier reprises dans des formulations personnelles et inédites.

 

 

Florent GIRARD (1989) - Peintre, vit et travaille à Fécamp.

Chez Florent Girard on est dans la découverte, le projet en devenir. Il y a une curiosité gourmande, des étincelles aux cheminements organisés qui restituent les moments captés, des fragments de réalités, topographies et volumes d’espaces périurbains. Souvenirs qu’il lui faut interroger, découvrir et recomposer.

Noter et fixer sur des carnets, mixer par l’infographie des aménagements de territoires sans dessus, sans dessous, parvenir à une image/projet et lui redonner une respiration par le retour à l’atelier, dans l’acte de peindre et la matière. Démarche intéressante où main et peinture finalisent et donnent vie à l’image glacée de la modernité.



Nathalie HUGUES (1981) - Plasticienne et cinéaste, vit et travaille à Marseille.

Si on survole trop rapidement les peintures de Nathalie Hugues, on reste à la surface de ses oeuvres et passe à coté d'une expérience. Pour aborder l'univers de ses toiles, comme on entre dans une salle de cinéma, il faut prendre le temps, ouvrir les portes et s'installer dans une semi-obscurité. Alors le silence se fait et le spectacle commence, un voyage.


Noëlle KONING (1960) -  Peintre belge, vit et travaille à Bruxelles.

« Il y a d’abord l’effervescence des couleurs et des signes, mais il ne faut pas s’arrêter à ce stade au risque de rester à la surface de l’oeuvre. Il faut entrer dans son univers et accepter de voyager. Noëlle Koning travaille dans un espace clos au centre d’un atelier baigné de lumière et de souvenirs. Elle s’y agenouille au milieu d’accumulations de papiers déchirés peints dans le temps, qu’elle explore, interroge et organise sur sa toile. Elle trouve, retire, cherche des moments de vie qu’elle surprend et comprend peut-être. Elle se fond dans sa matière, à la recherche d’une composition qui se dévoile tout en légèreté, et équilibre fragile.

Papiers déchirés, en rupture avec le plaisir de peindre des surfaces sans texture, des taches et rythmes colorées. Tout un rite, Noëlle entre dans le temps et les souvenirs, une lutte et un plaisir ».

 

Franck LONGELIN (1956) - Peintre, vit et travaille à Boulogne-sur-Mer.

« Si les œuvres de Franck Longelin sont puissantes, c’est qu’elles savent absorber avec violence, douceur, les traits fondamentaux de la psyché humaine, tout en les élevant jusqu’à l’universel. Elles sont le reflet de ce que nous sommes, de ce que nous avons été ou de ce que nous pourrions être ». Frédéric Cuvillier.

 
Keita MORI (1981) - Peintre Japonais, vit et travaille à Paris.

Keita Mori réalise ses dessins avec un technique particulière qu’il développe depuis 2011: des fils tendus sur le papier avec un pistolet à colle. Les lignes ainsi tirées par le fil sont sans nuances, uniformes comme de véritables frontières. Il crée ainsi des espaces, par l’accumulation et l’enchevêtrement des fils : objets, systèmes dans lesquels les fissures - ou « bug » tel qu’il les appelle –révèlent des espaces éclatés, en mouvement, comme provisoires.