Alexandra Duprez

Alexandra Duprez

La figure humaine est au centre de mon travail, une figure humaine en interaction avec des éléments d’ordres divers - animal, végétal.
18 mars - 23 avril 2016
 

«La figure humaine est au centre de mon travail, une figure humaine en interaction avec des éléments d’ordres divers - animal, végétal …
Ces rapprochements et oppositions, ces juxtapositions et ces effacements mettent en scène un nombre limité de « lambeaux d’images » que je revisite à chaque tableau et que je complète, d’année en année».
Alexandra Duprez

Cet ensemble de toiles est comme un livre dont le texte est enfoui dans la matière pour en protéger les mystères.

Alexandra Duprez nous propose des oeuvres que l’on peut aborder comme le souvenir de contes que l’on nous lisait petit quand tout était simple et que nous basculions sans peine dans le sommeil et les rêves. Des arrêts du temps et des histoires qui peuplent aujourd’hui nos inconscients de voix oubliées, de souffles chauds, de rythmes et de silences. Ce sont les souvenirs de nos peurs et de nos sourires enfouis à jamais aux creux de nos draps qu’Alexandra trace et peint sur la surface de ses toiles.

Une peinture mate, de bleu, de rouge et de blanc qui couvre et se fond pour que des « lambeaux d’images » apparaissent : un bras, des yeux, des chevaux et des cerfs. Impressions hors apesanteur, ni haut, ni bas, le rêve tourne, s’entremêle, danse et se heurte. Tête en bas, ombres, hommes, femmes, cavaliers, bulles de sons, matières, réseaux qui guident et nous mettent en liaison vers un ailleurs oublié. Il faut venir découvrir ce travail, l’effleurer de ses doigts à juste distance pour en préserver le secret en se chargeant de l’onde du temps.
Thierry Diers, février 2016

Alexandra Duprez (1974)

Lors d’un séjour en Australie, Alexandra Duprez découvre la peinture aborigène et commence elle-même à peindre. A son retour, elle suit les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Quimper pendant trois ans. Elle s’installe alors à Douarnenez, ou elle vit et travaille aujourd’hui encore.

Depuis 1998, elle a exposé régulièrement ses peintures à la galerie Pierre Marie Vitoux à Paris, Pierre Hallet et Pascal Polar à Bruxelles, Anton Meier à Genève.

Elle collabore également depuis 2007 avec les éditions belges Esperluète, «pour ne plus jamais perdre», «les choses m’arrivent hors du temps», «les cerfs», «1000 moments de dessin".