Accrochage
Joël BRISSE, Yvan THEYS, Thierry DIERS, Noëlle KONING.
Une galerie se construit autour de rencontres et pour nous plus particulièrement autour de la peinture. Ces mois de juillet et septembre nous permettent de vous présenter sur deux courtes périodes, les oeuvres de peintres dont nous aimons les parcours et les démarches.
05 juillet - 13 juillet 2012
Joël BRISSE (1953)
Joël Brisse est un artiste qui peint, écrit, réalise des films. Mais il ne pratique pas la fusion des arts. Il épouse le médium tour à tour et totalement.../... A l'unisson avec de vrais enjeux qui se posent à lui dans chacun de ses domaines d'expression, il développe son discours en pleine sérénité. L'unité de ce travail multiple est à chercher dans sa personnalité, dans sa façon d'être et d'habiter le monde.
Laurence Delbeque-Michel
Yvan THEYS (1936-2004)
Mon art parle d'émotions, c'est mon lien principal avec la vie. Il y a également la peinture, car les émotions seules ne mènent pas l oin. Dans cette tension entre le mental et le physique, j'essaie de créer un art de passion à forte intensité émotionnelle et imaginaire.
Yvan Theys
Thierry Diers (1954)
Thierry Diers invente un code pictural un langage où cohabitent langues et signes qui renvoient à l'intime. Il n'y a rien à reconnaître qui ne se laisse reconnaître dans une sorte de tranquille évidence. Ici, comme ailleurs, la vérité n'existe guère. Il n'y a rien à justifier quand la peinture a conquis sa propre justification.
L'oeil du peintre dirige la main, et la main est autonome. Qui dirige qui ? la tension naît de la confrontation et de l'impossibilité de la réponse. De cette inextricable articulation, de cette intranquillité dépend l'irréfrénable marche vers la liberté.
Alain Daill
Noëlle KONING (1960)
Les toiles de Noëlle Koning offrent l'illusion de se dévoiler, croire à une compréhension facile. On les approche car elles captivent, c'est à ce moment qu'apparaît un doute et naît un questionnement. Il y a du bonheur, de l'élégance mais surtout une interrogation qui imprègne et fait prendre conscience que l'on est en chemin vers autre chose.
Les papiers déchirés ordonnés apparaissent, les transparences, le chaud et le froid. Que caches-tu ? Tout est simple, pourtant tu nous noies dans le temps et tu nous mets en quête.
Thierry Diers